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La fin du "Sola Fide" … ou sa résurrection ?
L’attachement de Richard Rorty a une conception pragmatiste de la vérité qui affirme que nos conceptions sont des "croyances" corroborées par l’expérience et non des "représentations" nous semble donner toutes ses chances à une affirmation renouvelée du sola fide
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Rorty, le pragmatisme et la post-modernité
Pour Rorty comme pour les pères du pragmatisme, il s’agit surtout d’assumer en vue d’un progrès les conséquences déconstructrices de l’évolution de la pensée : la perspective ontologique a été détrônée par la perspective anthropologique qui fut elle-même détrônée par la perspective linguistique. Tout retour en arrière serait illusoire. En ce sens, Rorty désenchante la philosophie plutôt qu’il ne la déconstruit.
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Le désenchantement de la philosophie :
déconstructions et ouvertures
Pour Rorty, l’empirisme est la seule véritable innovation introduite par la modernité en ce qu’il fait de la sensation l’origine de la certitude. À partir de là, la philosophie moderne tente seulement de recomposer « l’essence spéculaire » de l’homme qu’elle a hérité de l’antiquité pour la sauver de l’ébranlement provoqué par la réussite croissante de l’empirisme.
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Que reste-t-il de Dieu ?
Une telle charge ne laisse pas à la Théologie une très grande marge de manœuvre ! Il y a cependant une issue possible du côté des rapports que la pragmatisme établit entre l’interdit de la représentation et le primat de la relation.
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Pragmatisme et théologie : Bibliographie
ouvrages de référence